Caresser encore sa tête. 
Endormie contre moi. 
Son petit corps de petite femme nue, une main posée négligemment sur mon sein, son chez elle. 
Du lait coule encore de ses lèvres. 
Elle respire paisiblement, ses côtes se soulèvent au rythme de sa respiration paisible. 
Le ventilateur tourne, les bruits sourds de la ville la nuit et le chant du grillon dans notre jardin.

J’entrouve les yeux et je vois mon amour, son père, qui sourit de nous voir ainsi affalées, enlacées dans le salon en pleine nuit. 
Il m’embrasse , je me détends et me dis : 
« oui le monde peut s’arrêter de tourner …maintenant ».